Le street artiste Invader était cet été à Marseille pour une nouvelle phase de son invasion Marseillaise. Nous étions la semaine dernière à Marseille pour partir à la chasse aux oeuvres de l’artiste aux quatre coins de la cité phocéenne.

Invader on ne le présente plus. Le street artiste Français numéro 1, dans le top 5 mondial, comme Banksy il garde depuis le début son identité secrète. Invader a d’abord envahi les rues de Paris puis celles du monde entier (et au delà puisqu’on le retrouve même dans la station spatiale ISS). Au départ, il collait des space invaders sur les murs pour se diversifier ensuite avec de nombreux autres personnages, toujours fidèle à la technique de la mosaïque.

Invader s’est donc installé pour organiser cette invasion au MAMO, le centre d’art Marseillais basé sur le toit de la Cité Radieuse. C’est dans ce même bâtiment, au 3ème étage, à la librairie Imbernon, que l’on peut retrouver la carte d’Invader qui permet de localiser les 96 invasions de l’artiste du Nord à l’Estaque jusqu’au Sud dans les Calanques. Une application mobile, Flash Invaders, permet également de flasher lorsqu’on se trouve devant une mosaïque pour l’ajouter à notre collection. Elle permet également de voir en live les autres flashs dans le monde entier. L’application ayant déjà reçu plus de 8,1 millions de flashs, vertigineux !

Arrivé à la gare de St Charles, direction donc le MAMO pour récupérer cette 26 ème carte d’invasion. Carte tellement recherchée, tout comme objets d’Invader, qu’elle est encore aujourd’hui revendue 5 à 6 fois son prix d’origine sur internet (la carte devrait être disponible prochainement sur https://www.space-invaders.com). Sur le chemin, nous flashons notre 1ère mosaïque, la MARS_96, celle qui est notamment utilisée pour la promo de l’évènement sur les panneaux d’affichage dans tout Marseille, tout un symbole. Arrivé à la Cité Radieuse, récupération de la fameuse carte et direction les toits pour flasher 6 nouvelles mosaïques. Si trois d’entre elles sont accessibles facilement, une que l’on flashe du bâtiment d’en face (MARS_90), les deux dernières nécessiteront de ne pas se faire prendre par les gardiens. Invader a en effet eu la fausse bonne idée de les positionner dans des endroits interdit au public.

Ce fut ensuite direction le centre ville de Marseille, la zone où se trouve la moitié des emplacements de la carte. Tout d’abord du côté de la gare St Charles avec le tout premier MARS_01 toujours en place puis d’autres mosaïques en descendant vers Noailles et La Plaine. D’autres mosaïques sont à découvrir du côté du Vieux port et plus particulièrement vers Le Panier, quartier où le street art est assez présent, ainsi qu’en remontant jusqu’au quartier Joliette.

Direction ensuite la Bonne Mère pour le MARS_43 puis le Prado à la recherche du MARS_32 que l’on n’a jamais découvert puis nous avons descendu la côte jusqu’à Montredon pour 12 mosaïques supplémentaires. Autant certaines comme MARS_60, MARS_61 ou MARS_65 sont facile à trouver, autant d’autres sont plus difficiles comme MARS_68 et MARS_71. MARS_66 n’aura pas été trouvée, on découvrira plus tard qu’elle est située dans la cour d’un restaurant qui était fermé au moment de notre passage.

Avant de prendre notre TGV pour Paris, nous avons pu tout de même pu découvrir le MARS_74 sur l’ancien musée d’art contemporain près du pouce de César, les 2 mosaïques du côté de La Blancarde et les 2 autres vers Saint-Barnabé. Le temps nous étant compté, nous n’avons pas pu malheureusement aller par exemple jusqu’aux Calanques tout au sud pour les 5 mosaïques s’y trouvant, ni celle aux Baumettes tout comme au Nord du côté de Le Canet ou de l’Estaque.

Ce ne seront pas les seules, sur les 96 emplacements de la carte, on se saura rendu à pieds, en trottinette ou en transport en commun sur 72 d’entre eux en 2 jours. Une journée supplémentaire et une voiture aurait été nécessaire. Pas grave, ce sera l’occasion d’y revenir avec plaisir pour compléter cette chasse inédite qui permet de découvrir ainsi touts les quartiers de Marseille et ses environs. A suivre …